Sookie Stackhouse
I Just Can't Stop Loving you
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Date d'inscription : 15/07/2009
 |  Sujet: Numéro 341  Ven 17 Juil - 11:26 | |
| - EXTRAIT DU JOURNAL « Fangbangers », numéro 341.
« Les vampires, ou ‘comment vivre en étant mort’. »
Les vampires existent depuis la nuit des temps. Différents des humains, ils n’ont pourtant pas cessé de se fondre parmi eux, vivre avec eux, essayer de gommer cette différence. Ce numéro spécial a pour but de vous apprendre les bases concernant les vampires, comment les reconnaitre, comment se comporter avec eux, que faire si un vampire devient violent, comment les neutraliser. Un grand merci à nos journalistes qui ont interviewé de nombreux vampires pour obtenir des informations. Ils ont risqué leurs vies auprès de vampires que nous ne nommeront pas dans ce journal car ils ont souhaité l’anonymat.
Comment reconnaitre un vampire ?
Vous les verrez tout de suite de par leur comportement : ils sont en général en marge de la société, se mêlent peu voire pas aux fêtes populaires, restent à l’écart. Mais le plus important, ils arborent toujours cette expression perpétuelle de ‘je suis asocial et je m’en fous’. Néanmoins, détrompez-vous, les vampires ne sont pas asociaux, bien au contraire. Ils sont dotés de capacités surhumaines, bien entendu, mais ont un don exceptionnel pour l’observation et la réflexion. Si vous avez la chance de vous approcher, vous remarquerez leur peau blanche, froide, dure comme du marbre. Cela vous étonnera peut-être mais rappelons qu’ils sont morts. Ils ont un sourire envoûtant dû à leur pouvoir d’ensorcellement, et vous mettent en confiance très vite grâce à leurs manières.
Comment être sûr de ne pas être en danger ?
Selon les légendes urbaines, les vampires se nourrissent de sang humain. Certes, ils le font, mais pas tous. Depuis l’invention du ‘True Blood’, certains vampires se disent ‘végétariens’, car ils ne se nourrissent plus que de ça, pour ne plus nuire aux humains. Cette contrainte marque souvent les vampires souhaitant s’intégrer au plus vite dans la population humaine. Même si le goût reste synthétique et n’a rien à voir avec le sang pur des humains, ceux qui renient leur nature peuvent subsister tout en vivant en harmonie avec les humains. Vous n’aurez pas à craindre ces vampires là qui gardent le contrôle sur eux-mêmes… Du moins le plus souvent, n’allez pas les provoquer en vous coupant à côté d’eux quand même. Faut pas tenter le diable.
Comment interpréter les mythes sur les vampires ?
Alors, nous voici dans la partie délicate. La plupart pensent que se réfugier dans une église serait impossible à un vampire. Première contradiction : les vampires peuvent marcher dans une église aussi bien que vous et moi. Ils peuvent aussi entrer dans les maisons à la seule condition qu’un habitant de la maison l’invite à y entrer. Il peut réfuter cette invitation à n’importe quel moment et le vampire sera obligé de sortir. Un miroir ne peut les neutraliser, un pieu même planté en plein cœur non plus, ils ne disparaissent pas plus sur une photo (« Nous avons inventé ce mensonge pour conserver notre existence secrète parmi les hommes. S’ils vérifiaient en prenant une photo, nous étions innocentés puisque les vampires étaient censé disparaître. »), et l’ail ne fait que « les chatouiller » selon une source proche. Leur seul véritable ennemi est le feu, mais surtout la lumière du jour. « D’abord elle nous affaiblit, au point de ne plus pouvoir marcher. Tout se produit très vite. Et puis si nous restons exposés trop longtemps, elle finit par nous consumer entièrement, et on se dessèche devant vos yeux. Sympa hein ? » Vous l’avez compris, avec les vampires, vie nocturne.
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